Formentera-Carthagène - 150 nautiques
Le plan de route

La nuit est tranquille, spi affalé et 3 heures de vent faible où il faut du moteur. Dès 6 heures du matin nous faisons route sous voiles. Le spi est de nouveau hissé jusqu'à Carthagène que nous atteignons dans l'après-midi.
L'entrée dans ce golfe est grandiose. Nous retrouvons les traces d'Hamilcar Barca qui a fondé cette base navale pour la gloire de Carthage au 3è siècle avant notre ère.
Notre place est réservée, mais le port est loin d'être plein : sous ces latitudes, on ne connaît pas la cohue et la pénurie de places qui sévissent sur la Côte d'Azur !
L'accueil est excellent, la zone est fermée et gardée.
Les sanitaires sont bien tenus avec une grande laverie |
Ce n'est pas très calme : il y a un grand port de commerce juste à côté, et d'énormes chantiers tout autour, mais la gêne reste supportable et ne nous empêche pas de dormir.
Les bateaux en transit viennent ou vont loin : côte atlantique, Europe du nord, Amérique, transats...
Carthagène : la ville
Nous restons deux jours sur place pour visiter la ville. L'escale vaut la peine, le patrimoine historique est riche et bien mis en valeur par des efforts récents, bien qu'il y ait très peu de touristes.
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Le front de mer |
Les figures illustres de la ville : Hannibal Barca et Scipion l'Africain
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Le centre ville |
Vestiges de l'ancien rempart carthaginois
Nécropole punique
Accès à la citadelle médiévale par ascenseur géant
Vidéos et reconstitutions
Nous faisons un avitaillement complet et bon marché. En revanche, le shipchandler du port n'a à peu près rien, en tout cas pas les quelques pièces dont j'ai besoin, heureusement non vitales.
La criée
Du requin au menu
Les jeunes pêcheurs assiègent Maya
Point météo : on annonce sur Gibraltar du force 8 pour le 15 août, jour initialement prévu pour la traversée du détroit. Nous devons passer avant le 14 : nous allons donc sauter l'étape prévue à Almeria pour mettre le cap direct sur Gibraltar, une longue navigation de plus de 250 milles.
A suivre ici
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