Dans l'après-midi, le vent dément les prévisions et tourne ouest avec une houle vite intenable. Je rejoins la baie de Briande pour une nuit tranquille.
5 juillet : le vent de nord-est, puis sud-est, me pousse au portant jusqu'à la baie de Bandol. Route sous voiles et 2 heures de moteur, 47 milles en 10h30.
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Mouillage en baie de Bandol |
6 juillet : vent toujours de sud-est, fraîchissant nettement dès le matin. Je réduis à un ris peu après avoir hissé les voiles, les rafales montant à 24 nœuds. Le ris est largué une heure plus tard, poursuivant au portant jusqu'au cap Couronne. Il faut du moteur la dernière heure, avant de mouiller dans la baie du Verdon, à côté du port de Carro. Les 38 milles ont été parcourus en 8h45.
Un coup de mistral est prévu le jour suivant, je prévois donc de rester dans ce joli décor pour laisser passer l'épisode.
Je rejoins un petit groupe de bateaux qui ont eu la même idée et apprécient la quasi-complète immobilité du plan d'eau. Le vent reste soutenu toute la journée et ne s'atténue qu'à la tombée de la nuit.
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Sous le vent de la digue Saint Louis |
8 juillet : le vent reste au nord mais ne dépasse pas 7 nœuds. Je mets sous voiles une petite demi-heure, mais je dois remettre le moteur pour la sortie du golfe de Fos, puis le passage devant l'embouchure du Rhône. J'alterne ensuite voile et moteur le long de la côte camarguaise, avec une attention soutenue pour les innombrables bouées de casiers dont cet endroit est truffé. J'arrive en fin de journée en rade d'Aigues-Mortes, après 47 milles parcourus en 10h30.
Des casiers par centaines
Je mouille non loin de la sortie du Grau du Roi, étonnamment seul dans cette immense zone propice au mouillage.
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La rade d'Aigues-Mortes |
Je m'attendais à un amarrage acrobatique entre poteaux, en usage sur la côte languedocienne, mais j'ai l'heureuse surprise d'avoir une belle place sur catway : un jeu d'enfant !
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Catway : la classe ! |
Montpellier n'est qu'à 20 minutes de route : je serai à l'heure pour le spectacle du soir.
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Un autre univers... |
Palavas, station balnéaire, est assez peuplée en ce début juillet. Dans le prolongement de la Camargue, le paysage est totalement plat, sillonné de multiples canaux et pourvu d'immenses plages de sable fin.
11 juillet : la route du retour sera plus sereine, n'ayant pas de date-butoir à l'arrivée. Le vent de sud-ouest oscille entre 2 et 13 nœuds. C'est donc de nouveau une alternance voile-moteur, à bonne distance de la côte cette fois où il y a nettement moins de casiers. Le vent est prévu de sud pour la nuit : pas d'alternative au mouillage Carteau que je retrouve après 10 h de route pour 49 milles.
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Remontée du golfe de Fos |
Bilan : le taxi s'est montré à la hauteur. Un calcul comparatif avec le coût d'un transport par la route lui donne même un net avantage.
Au concert à la voile ! quelle bonne idée...
RépondreSupprimer(A ta place, j'aurais fait un stop au petit port de Carro)
Flora
Carro est sympa, mais avec 1,85 m de tirant d'eau et des creux de plus d'1 m à l'entrée, j'ai préféré m'abstenir... Merci quand même !
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