Corse, encore

C'était en projet : une escapade corse en famille, enfin réalisée en ce mois d'août.

Même en pleine saison, la fréquentation reste raisonnable et ne nous a gênés à aucun moment.

Pour les enfants, c'est le plaisir de la découverte.

18 août, 20h : départ de Port-Fréjus sous un vent de sud force 2, qui doit être appuyé au moteur jusqu'au milieu de la nuit. À 3h du matin, il tourne nord-est 7 nœuds, fraîchissant 10 nœuds : route directe sous voiles à petite vitesse jusqu'en fin d'après-midi. 

Lever de soleil à mi-chemin entre continent et Corse

Crovani

Les 2 dernières heures sont parcourues au moteur et nous mouillons à 18h45 en baie de Crovani.

Baie de Crovani

Après une nuit tranquille, nous commençons l'exploration de la réserve de la Scandola. Il y a très peu de vent, l'essentiel de nos déplacements se fait au moteur.

Focolara

Mouillage-déjeuner dans la réserve, avant de nous diriger vers la Girolata.

Baie de Focolara

Les eaux cristallines et bien peuplées

Après avoir contourné la réserve de la Scandola, nous entrons dans le Golfe de Girolata.

Cala Vecchia

Camélia et Édouard à la baignade

Port de Girolata

Le mouillage organisé avait été entièrement détruit lors du cataclysme du 18 août 2022, et a été refait à neuf. Un an presque jour pour jour plus tard, c'est loin d'être plein. 

Les vaches passent toujours sur la plage

La montée sur les hauteurs du village s'impose.

Le fort restauré

Le Golfe et le mont Senino

Une bonne table pour finir

 

Le lendemain matin, nous profitons de l'escale avant de repartir.

Pratique, l'accès au ponton pour l'avitaillement en eau

L'équipage en mission poubelles

Cala di Palu

À la sortie du Golfe de Porto, sous le capo Rosso, cette crique a beaucoup de succès. Nous sommes arrivés assez tôt pour mouiller sans difficulté, mais il y a du monde.

Les jet-skis honnis se font discrets

Cargèse

Il n'y a que quelques voiliers sur le vaste mouillage à l'est du port. 

Nous repartons vers la baie d'Ajaccio, toujours au moteur en l'absence de vent. Nous arrivons au port Tino Rossi en fin d'après-midi, dernière escale de ce petit périple corse.

Ajaccio

Bien qu'en haute saison, l'accueil est sympathique et nous obtenons une place sans problème.

Ajaccio : le port Tino Rossi

Le nouveau marché couvert n'est pas encore très rempli

Davantage de choix à l'extérieur

 

Balade nocturne vers la citadelle

23 août : nous quittons le port en milieu de matinée pour le mouillage de la Parata, prélude à la traversée retour. 

Nous levons l'ancre après le déjeuner sous un petit vent d'ouest. 

Il faut appuyer de temps en temps au moteur jusqu'à la nuit. 

À partir de 23 h, le vent atteint 7 nœuds au bon plein-petit largue, et nous avançons définitivement sous voiles pour une navigation tranquille toute la nuit. Le ciel est clair et superbement étoilé.

Au matin, le vent adonne travers à 12 nœuds et nous accélérons à 6 nœuds. 

Lever du jour à bonne vitesse

 

Le vent fraîchit nettement en milieu de journée jusqu'à 24 nœuds. Nous réduisons la voilure à 1, puis 2 ris. 

La navigation est belle, mais le vrai bonheur sera une double rencontre avec les baleines. La première passe nonchalamment à quelques mètres du bateau, la seconde dort, pile sur notre trajectoire : heureusement vue à temps pour l'éviter d'un coup de barre à tribord. Trop fugaces pour être photographiées, ces images privilégiées resteront longtemps dans nos têtes.

Après 25 heures de traversée et au 8ème jour de cette petite croisière, Aquilon et son équipage retrouvent Port-Fréjus. 

Bilan : du vent pour les traversées, le calme aux mouillages. Du vrai sur-mesure...