24 avril 2014

St Barth : luxe, calme et discrétion

St Barth est notre dernière escale avant St Martin.
C'est une sorte de pèlerinage pour François, qui y a vécu une année mémorable il y a 15 ans.
Je découvre cette île archi-célèbre, prisée de la jet-set et quelque peu secrète.
Il faut le reconnaître, elle est belle comme une couverture de magazine.




20 avril :

Partis tôt le matin, nous remontons la côte sous le vent de St Kitts, cette fois avec un bon vent de 20 nœuds dans le dos : en vent arrière voiles en ciseaux, puis au grand largue, Shrubb tient les 10 nœuds avec des pointes à 14 nœuds - à chaque traversée le record est battu !


Le franchissement du canal au nord de St Kitts est plus agité : vent à 28 nœuds, creux de 3 m, nous gardons une bonne vitesse de 11 nœuds au petit largue sous 1 ris et 2/3 de génois.



Puis le cap est mis plein nord sur St Barth : au total 48 milles parcourus en moins de 6 heures.







St Barth : la côte sud en vue


  

L'entrée du port de Gustavia est un mouillage encombré où se mêlent bateaux sur ancre et sur bouée, sans trop de souci apparent de l'évitage.
 


Après avoir laborieusement pris une bouée, nous en sommes rapidement délogés: renseignement pris par VHF à la capitainerie, toutes les bouées sont privées...



Nous décidons de quitter ce labyrinthe et d'aller mouiller plus au nord dans la baie de Corossol, à 1 mille du port.
C'est là qu'on apprécie d'avoir une annexe performante car nous aurons plusieurs fois à faire l'aller-retour vers le port.



Le mouillage de Corossol


Le débarquement à la capitainerie me fait un curieux effet : c'est la première fois depuis plus d'un an, et combien d'escales, que j'atterris en terre française.
 

L'accueil est faussement bourru, un rien cabotin, ce qui sied à ce lieu soucieux des apparences. Ce qui n'est pas feint, en revanche, est la note en guise de taxe de séjour : 20 € (tiens, une nouvelle monnaie locale !) par jour, qu'on soit au mouillage ou ailleurs. De quoi limiter la durée de l'enthousiasme pour beaucoup de visiteurs. C'est évidemment le but...

Passons en courant devant la réplique locale de l'avenue Montaigne...

La ville de Gustavia gravite autour de son port prestigieux. A côté de magnifiques demeures à la vue imprenable, restent quelques bâtiments anciens, souvent habités depuis des siècles par les locaux (les "Babaths").
 
   
  
  

Le passé suédois de St Barth (le nom du port vient du roi de Suède Gustav III) est rappelé par les plaques des noms de rues, encore nombreuses au centre-ville.








Nous allons pour une fois changer de monture : un quad piloté par François pour un tour complet de l'île.








Premier arrêt sur l'attraction bien connue : l'aéroport dont la piste est au pied d'un versant montagneux abrupt, que les avions doivent prendre en piqué à quelques mètres des curieux.
 

L'Anse des Cayes, paradis des surfeurs

L'Eden Rock, véritable institution qui a fait le succès de St Barth : le chic authentique dans un écrin somptueux.

Le restaurant de légende qui a résisté aux cyclones
 
Même le parking s'expose...

Sur la côte nord, des villas discrètes et bien gardées

Grand Fond, la côte au vent, aride et ventée
 
Côte sud : les Salines

Les tortues terrestres sont nombreuses et peu timides
 
  
L'Anse et la plage du Gouverneur


  
De retour à Gustavia par le sud, nous montons au fort qui offre la plus belle vue sur la rade.



 

 
   

 

23 avril :

Sur le conseil de François, nous passerons la dernière nuit dans la Baie du Colombier, à 3 milles au nord. L'endroit est fréquenté mais en arrivant dans la matinée nous trouvons facilement une bouée. La baie est particulièrement tranquille, n'étant accessible par aucune route. Pas de bar à vacarme, des voisins de mouillage discrets, et une jolie balade en snorkeling le long du rivage ouest.
 

 



À suivre ici
 

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