Retour en Martinique en ce mois de janvier. La fin de l'année 2019 a été mouvementée, notamment du point de vue médical. Powhatan se transforme en établissement de convalescence : peu de navigation, découverte de nouveaux mouillages, le temps qui s'écoule en douceur...
Je récupère l'Amirale fatiguée mais vaillante, pour profiter de 6 semaines de remise en forme. La météo est rude lorsque nous quittons le Marin : après plusieurs jours d'alizé à plus de 40 nœuds, il y a encore 25 à 30 nœuds de vent et peu de mouvements de bateaux.
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Powhatan amarré au Marin |
Sainte-Anne :
Nous n’allons pas loin : la vaste baie de Ste Anne, très fréquentée comme d’habitude, nous accueille à la sortie du Cul-de-Sac du Marin. Nous allons y passer une semaine d'amarinage, sous les coups de vent et les trombes d'eau.
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Les grains se succèdent tous les jours |
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Au crépuscule : une forêt de mâts |
Nous n'avons même pas la ressource de débarquer, car le moteur de l'annexe fait des siennes : après avoir tourné sans problème à l'arrivée de la transat, il refuse désormais de démarrer. Malgré plusieurs démontages complets du circuit de carburant, je n'arrive à rien. Il faut faire appel à un mécanicien, qui se trouve au Lamentin.
Nous levons l'ancre sous une météo devenue nettement plus clémente, pour quelques heures de navigation au portant vers le fond de la baie de Fort-de-France.
L'équipage idéal !
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Le rocher du Diamant |
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Les Anses d'Arlet : Petite-Anse |
Z'Abricots :
Après avoir remonté la baie de Fort-de-France par les chenaux des tankers, nous jetons l'ancre dans la zone quasi-déserte de l'étang Z'Abricots, devant la base nautique du Morne Cabri. Il y a peu de fond, nous avons un peu touché la vase à certains endroits où les sondes sur les cartes sont erronées.
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L'étang Z'Abricots |
C'est là que nous avons rendez-vous avec le mécanicien qui vient prendre livraison du moteur de l'annexe. Il nous le rendra deux jours plus tard, nettoyé et démarrant enfin sans problème.
Il nous reste à explorer cette zone que nous avions un peu négligée lors de nos précédents séjours.
Trois-Îlets :
Là aussi, des mouillages presque déserts avec des profondeurs incertaines. L'approche doit être prudente. L'ambiance serait calme si ce n'est le chant des coqs très sonore en pleine nuit.
Anse Mitan - Le Lazaret :
À une courte distance au nord de l'Anse Mitan, le mouillage est fréquenté mais nous trouvons facilement une place devant les plages, face à l'hôtel Bakoua rénové. Nous passerons là l'essentiel de notre séjour. L'eau est bleu-tropiques, parfaitement claire, l'ambiance est animée sans être gênante, et on trouve à terre les épiceries et restaurants de la Pointe du Bout.
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L'hôtel Méridien Bakoua |
À recommander : le restaurant
Infinity au village créole, cuisine italo-créole d'une grande inventivité.
Deux bémols : le débarquement est très malaisé, sur des rochers ou des plages de galets où il est difficile de sécuriser l'annexe ; et les soirs des samedis et dimanches, c'est la fête sur la plage avec ambiance tonitruante jusqu'à très tard. Nous avons donc fui les week-ends pour des zones plus tranquilles.
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L'Anse Mitan vers le sud |
Fort-de-France :
Coucou, les revoilà : Françoise et Dominique nous rejoignent pour la seconde partie du séjour. Nous traversons la baie pour aller mouiller sous le Fort Saint-Louis à Fort-de-France. Ce mouillage, bien qu'agité par le trafic incessant des navettes, est très pratique pour débarquer en ville où on trouve tout l’avitaillement à courte distance.
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Devant Fort-de-France |
Le Fort Saint-Louis
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Le large ponton des annexes |
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Fort-de-France : le front de mer |
La cathédrale Saint-Louis, maintes fois détruite et reconstruite
Derrière la cathédrale se trouvent le marché et un grand centre commercial : idéal pour refaire un avitaillement complet.
Anse Mathurin :
Au sud de l'Anse à l'Âne se trouve cette petite anse avec une plage très tranquille, où nous sommes venus nous réfugier les soirs de boucan infernal à l'Anse Mitan. Attention à quelques rochers affleurants, mais nous avons été presque toujours seuls sur ce mouillage.
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L'Anse Mathurin et sa petite plage |
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L'Îlet à Ramier est juste à côté |
Anse Noire :
Petite anse jumelle de l'anse Dufour, entre l'Anse à l'Âne et les Anses d'Arlet, occupée par de nombreux bateaux mais où nous avons trouvé une place sans trop de difficulté. Le cadre, fermé sous des reliefs verdoyants, est magnifique, mais le fond de la baie est très sale et l'eau est loin d'être claire. Il y a quelques tortues qui semblent s'y trouver bien, et de jolis fonds en plongée sur la rive sud.
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L'Anse Noire |
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De jolis tombants à explorer vers la pointe sud |
Sainte-Anne (bis) :
Il nous faut une journée de navigation en tirant des bords sur une trentaine de milles pour remonter vers Ste Anne, où nous pourrons cette fois débarquer.
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Mouillage devant la plage de Ste Anne et le Club Med |
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Le ponton des annexes |
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Sainte-Anne : le centre-bourg |
Encore une excellente table au bord de l'eau
Les places sont un peu serrées à proximité du bourg, et nous changeons deux fois de mouillage : plus à l'arrière, et encore nettement plus au sud, à l'Anse Caritan qui est tout à fait tranquille.
La croisière touche à sa fin. Nous repartons au portant vers la baie de Fort-de-France et nos mouillages maintenant familiers autour de l'Anse Mitan.
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Dernier mouillage en face de la capitale |
Mi-février : tout le monde débarque à la marina Z'Abricots, où Powhatan va séjourner quelques mois.
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